Quel est le meilleur placement 2019 pour les séniors ? Plusieurs types de placements financiers sont disponibles sur le marché aujourd’hui. Cependant, au moment de choisir, beaucoup commettent des erreurs. Ils sont souvent attirés par les bénéfices mirobolants que les opérateurs proposent. Cela d’autant plus qu’ils ont besoin d’un complément de revenu pour améliorer leurs pensions de retraite. Pourtant, la prudence veut que vous poussiez plus loin les analyses avant de vous lancer. Découvrez dans cet article, le meilleur placement 2019 pour les séniors.
Sommaire
Quels sont les placements à éviter pour les seniors ?
D’apparence, certains placements ont tout pour plaire. Pourtant, dans le fond, ils cachent des pièges qui peuvent vous coûter très cher. En effet, si vous disposez d’un petit patrimoine que vous souhaitez faire fructifier en vue de votre retraite prochaine, soyez prudent. Face au nombre considérable de choix qui s’offrent à vous, il n’est pas toujours facile de se décider. Comment trouver le meilleur placement ?
Avant d’investir, prenez le temps de bien vous renseigner sur les différents secteurs susceptibles de vous intéresser. Il est important de faire un choix qui n’est pas basé sur l’intuition. Certains placements ne s’adressent tout simplement pas à vous.
Voici quelques exemples de placements à éviter pour les séniors :
1. La bourse
Les opérations boursières comme tout autre placement comportent des risques. En effet, cela peut entraîner des pertes d’argent considérables. Plus importante est la somme investie, plus les risques sont élevés. Vous ne pouvez pas toujours être sûr du succès d’une action. Investir dans la bourse comporte donc des aléas que sont :
- Les risques liés au marché boursier : En effet, votre rendement dépend des fluctuations des cours des instruments financiers. La probabilité de gagner ou de perdre est tout aussi importante.
- Le risque de liquidité : Il n’est pas toujours facile de conclure une entente sur la vente effectuée. Faute de liquidité et d’acheteurs, vous pouvez revendre vos titres.
- Le risque de crédit : Il peut arriver que vous ne puissiez pas trouver les fonds nécessaires pour rembourser un prêt par votre défaillance. Contrairement à un crédit ordinaire, celui-ci peut vous conduire à différents types de compromis. Notamment, avec l’organisme garantissant la couverture d’une obligation.
- Le risque de change : Les taux de devises varient d’un instant à un autre. Le produit peut être touché par cette évolution.
- L’effet de levier : Il amplifie la fluctuation des sous-jacents.
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2. Les formules d’épargnes logements
L’un des placements à proscrire pour les séniors est celui du Plan Épargne Logement (PEL). En effet, cette procédure nécessite une importante somme d’argent. Il est vrai que le PEL peut générer beaucoup d’avantages, mais il peut également engendrer de grandes pertes pour plusieurs raisons. Le montant est plafonné à 61 200 euros. Plus vous y mettez de l’argent, plus le pourcentage de rendement est élevé. Ce taux est d’ailleurs décidé au moment de la souscription du PEL. Un compte PEL est constitué par les intérêts et une prime de l’État.
Cet investissement présente un risque lié à la période de prêt immobilier. Vous disposez en effet de 4 ans minimum pour effectuer un PEL. Si pour une raison ou une autre vous effectuez un retrait sur ce compte avant 4 ans, le plan est automatiquement clôturé. L’argent utilisé sera bloqué sur le compte pendant toute la durée du crédit. Le taux d’intérêt est également fonction de la somme d’argent épargnée. Bien qu’il soit revalorisé chaque année, il est toujours aux environs de 2,5 %.
Pour investir dans l’immobilier, vous devez verser 540 euros minimum au cours de l’année. Une fois que le PEL est ouvert, la somme investie est sujette au prélèvement social.
3. Les placements défiscalisés
Bien souvent, les épargnants se laissent séduire par les offres attractives à propos des impenses. Dès qu’on leur propose un taux de revenus conséquent à l’année ou au trimestre, ils se lancent sans plus réfléchir. Ce qu’ils ignorent, c’est qu’un taux élevé équivaut à un risqué tout aussi élevé.
En effet, plusieurs institutions proposent des placements non fiscalisés. Cependant, ces derniers sont généralement soumis aux prélèvements sociaux. Les seules exceptions sont : le Livret A, Le Livret d’Épargne populaire, le Codevi, le Livret jeune, le livret de développement durable et solidaire (LDDS) et le livret d’épargne entreprise (LEE).
Ces derniers ne subissent donc pas trop de taxes et disposent d’un plafond de versement qu’il faut respecter. Les limites varient d’un placement à un autre. Ainsi, le dépôt maximum du livret A ne doit pas excéder 22 950 euros. Les livrets sont réglementés par l’État et ne sont pas non plus sujets à tous les prélèvements sociaux.
Comme n’importe quel autre investissement, il y a également une réglementation pour les ceux qui sont défiscalisés. La somme versée, ne doit pas dépasser la limite de plafond établie. De plus, vous devrez également respecter la durée de longévité du placement. C’est à cette seule condition que vous pourrez bénéficier d’une exonération.
Meilleur placement Senior : 5 investissements pour se procurer des revenus
Préparer sa retraite passe par la création des sources de revenus complémentaires. En effet, le premier objectif des séniors est généralement de générer une source de revenu pour compléter leurs pensions. Voici 5 solutions envisageables :
1. Détenir des parts de SCPI
L’investissement dans la pierre est le préféré des français. Ce mode de placement permet de garantir l’achat d’un bien immobilier afin de percevoir des revenus réguliers. L’immobilier est également un excellent moyen de préparer sa succession. Toutefois, investir dans l’immobilier n’est pas toujours facile vu le montant de l’investissement requis. Sans compter les contraintes relatives à la gestion d’un bien immobilier (solvabilité des locataires, entretien du bien, etc.).
C’est pourquoi, une alternative intéressante est l’investissement dans une SCPI. Les parts de SCPI étant divisibles, elles peuvent aisément se transmettre dans le cadre d’une succession.
Ce type d’investissement présente les avantages suivants :
Un investissement adapté à tous les budgets
Il est possible d’investir dans les SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier), même avec un petit budget. Vous pouvez compter environ 1 000 euros pour l’acquisition d’une part de SCPI. Il vous est ainsi facile d’adapter vos acquisitions à votre budget.
A lire : La retraite pour les nuls : Comment préparer sa retraite en France ?
Des risques limités
Le mode de gestion des SCPI implique une mutualisation des risques. Vous ne possédez non pas un bien dans son intégralité, mais des parts. Ainsi, vous êtes sûr de percevoir un revenu trimestriel proportionnel à votre apport. Cela que le logement soit occupé ou non.
Une facilité de gestion
A l’inverse d’une location classique, investir dans une SCPI n’entraîne aucune gestion de votre part. La société de gestion reconnue par l’AMF (Autorité de Marchés Financiers) se charge elle-même de la gestion des tâches administratives.
2. Investir dans un Plan d’épargne en actions (PEA)
Un PEA est une enveloppe fiscale plafonnée à 150 000 euros. Il constitue un meilleur placement retraite lorsqu’il est ouvert au plus tôt. Soit 8 années au moins avant la retraite. En effet, les investissements réalisés au fil du temps ont eu le temps de fructifier. En plus, les gains perçus sont exonérés d’impôts sur les plus-values (mais pas des prélèvements sociaux). Le PEA est un support à privilégier pour bénéficier des liquidités des fonds.
En effet, un retrait effectué sur un PEA de plus de 8 ans n’entraîne pas sa clôture. Vous avez également la possibilité de l’alimenter à nouveau. Par contre, si le retrait s’effectue entre 5 et 8 ans, il entraîne la fermeture automatique du PEA. Notez également que le PEA vous permet une sortie en rente viagère exonérée d’impôt (mais pas de prélèvements sociaux).
3. Vendre en viager
Le viager immobilier est également une solution efficace pour préparer sa retraite. Cette option présente un certain nombre d’avantages :
- Le senior reste chez lui.
- Les rentrées d’argent issues de la vente (bouquet et rente) améliorent son train de vie quotidien.
- Il peut également en faire bénéficier ses enfants via une donation de tout ou une partie du bouquet.
La vente en viager, diminue également vos charges de copropriété, puisque vous n’assumez plus seul l’entretien de l’immeuble. Ce choix correspond davantage aux personnes qui n’ont pas d’enfant. Il peut également convenir aux personnes qui ont des enfants, mais ne voulant pas représenter une charge financière pour eux. Grâce aux liquidités générées par la vente en viager, vous disposez de liquidité pour autofinancer votre retraite.
Cependant, cette solution convient davantage aux séniors de plus de 65 ans. Si vous prenez cette décision plus tôt, le risque de brader votre bien est grand.
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4. Continuer à alimenter les contrats d’assurance vie
Les versements effectués sur un contrat d’assurance-vie au-delà de 70 ans revêtent un intérêt. Rappelez-vous que pour tout versement avant 70 ans, il vous est possible de transmettre un capital de 152 500 euros. Cela en toute franchise d’impôts. Cette exonération est valable peu importe le degré de parenté entre le défunt et le bénéficiaire.
Passé 70 ans, il existe également un avantage attaché aux versements effectués. La taxation se calcule sur les sommes versées après un abattement de 30 500 euros pour tous les bénéficiaires. Ce calcul se fait à partir du barème des droits de mutation à titre gratuit. Ce qui signifie que les plus-values sont entièrement exonérées d’impôts. Avec l’augmentation de la durée de vie, cela représente une somme plutôt conséquente.
Toutefois, les taux de rendement sur les fonds euros ne cessent de baisser. Aussi, il n’est pas facile de trouver de la performance tout en conservant le maximum de sécurité. Savoir arbitrer son portefeuille existant est donc primordial pour améliorer sa performance. Vous pouvez par exemple inclure une partie en unité de compte dans un contrat multi-support. Ensuite, vous pouvez vous orienter vers les fonds en euros ou encore des SCPI.
Bien entendu, cette diversification présente une part de risque. C’est pourquoi il est nécessaire de définir votre profil de risque. Ainsi, vous saurez quelle quote-part d’unités en compte vous pouvez raisonnablement intégrer dans votre portefeuille. Ensuite, vous devrez régulièrement suivre la performance pour arbitrer dès que nécessaire.
N’envisagez pas de vous détourner de l’assurance-vie. Au regard de l’inflation et des avantages fiscaux qu’elle offre, en matière de transmission, elle demeure performante. Avec des supports comme les SCPI, vous pouvez aisément booster la performance sans nuire à la sécurité de votre placement.
5. Investissement en location meublée en résidence de services
Cette option vous permet de générer un revenu complémentaire. Cela, sans avoir à vous occuper de la gestion des locataires. Le principe est simple : vous faites l’acquisition d’un bien (résidence étudiante, de tourisme, senior médicalisé, etc.) et vous déléguez la gestion à un professionnel. Ce dernier se chargera entièrement de l’entretien et de la location à votre place. Votre part sera de gérer la comptabilité et effectuer la déclaration fiscale de ces revenus.
En définitive, plus que la performance offerte par un support d’investissement, choisissez vos placements par rapport aux critères suivants : votre âge, vos revenus et la fiscalité du support, vos charges et votre épargne déjà constituée. Tenez également compte de votre situation familiale et professionnelle ainsi que de votre tolérance au risque. Vous pouvez en plus demander conseil auprès d’un conseiller patrimonial. Celui-ci pourra réaliser un diagnostic personnalisé et orientera vos choix selon votre profil.
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